Revue des marchés
MAI 2024
Pour comprendre ce qui s’est passé sur les marchés au premier trimestre, nous partageons avec vous l’analyse de Banque Nationale Investissements.
L’optimisme ayant marqué la fin de l’année dernière s’est poursuivi durant les trois premiers mois de 2024, la bourse américaine surpassant son précédent record datant de janvier 2022 grâce, entre autres, à la surperformance persistante des géants technologiques à I’avant-garde des progrès en matière d’intelligence artificielle. En revanche, les obligations sont demeurées à la traîne, les investisseurs n’attendant plus autant de baisses de taux qu’il y a trois mois, tandis que les prix des métaux précieux se sont appréciés face à un contexte géopolitique toujours incertain.
Puis en avril, l’inflation américaine a fait augmenter la nervosité d’un cran sur les marchés, le S&P 500 mettant fin à cinq mois d’ascension pratiquement incessante, tandis que les obligations ont continué de reculer.
Inflation : les objectifs de la Fed
Du côté de l’économie, la persistance de l’inflation – qui s’explique largement par les services – serait nettement plus préoccupante si une surchauffe du marché de l’emploi s’observait toujours. Or, c’est plutôt l’inverse qui semble se produire, les intentions d’embauche étant à leur plus faible depuis 2016 et les travailleurs craignant de plus en plus une perte d’emploi. De plus, l’excès d’épargne étant « officiellement » épuisé, on peut supposer que la demande des consommateurs risque de devenir de plus en plus sensible aux hausses de prix.
Par ailleurs, malgré une hausse importante des tensions au Moyen-Orient, un choc sur les prix du pétrole similaire à ce qui s’était produit lors de l’invasion russe en 2022 parait relativement limité.
Comme lors d’un marathon, franchir le dernier kilomètre séparant l’inflation de la cible est l’étape la plus ardue. La Fed cherche à assurer le parfait niveau d’activité économique pour arriver à destination… sans basculer en récession.
Perspectives à un an
Sur un horizon de douze mois, le scénario de base de Banque Nationale Investissements anticipe toujours un ralentissement graduel de l’inflation s’accompagnant de davantage de turbulences pour la croissance. À ce titre, il faudra suivre de près l’évolution des dépenses de consommation et ultimement, la résilience du marché de l’emploi, qui pourrait être mise au défi plus tard cette année.
Néanmoins, à plus court terme, le fait que le Président de la Fed ouvre la porte à des baisses de taux potentiellement dès le mois de juin – malgré une inflation qui stagne autour de 3 % – pourrait continuer de susciter l’optimisme sur les marchés boursiers encore quelques mois. De plus, cela laisse croire que la Fed n’hésitera pas à agir rapidement – comme elle l’a fait il y a un an lors de la débâcle des banques régionales – dans le cas d’une détérioration importante de l’activité économique, ce qui réduit le risque d’accident financier.
Comme toujours, nous surveillons la situation pour vous. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question sur les marchés, l’économie ou vos placements. Merci de votre confiance et au plaisir !
AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ IMPORTANT
Les renseignements contenus dans cette lettre proviennent de diverses sources, dont Banque Nationale Investissements, à diverses dates. Ce document est fourni à titre indicatif seulement et les informations incluses pourraient changer sans avis. Tous les efforts ont été déployés pour compiler ce matériel à partir de sources fiables, et des mesures raisonnables ont été prises pour en assurer l’exactitude. Les conditions du marché pourraient varier et donc influer sur les renseignements contenus dans le présent document. Avant de prendre une décision sur l’un des points mentionnés ci-dessus, nous vous invitons à communiquer avec nous pour obtenir des conseils financiers qui tiennent compte de votre situation personnelle.